Pionnière du hand féminin, Michèle Gourtay a fait le choix de s’impliquer dans la vie locale.
Retraitée depuis deux ans, Michèle Gourtay a un emploi du temps bien rempli.
« J’ai rejoint l’association Monde solidaire pour m’occuper du rayon livres adultes. Je fais aussi partie du jury du concours de nouvelles organisé par Le Loir littéraire. »
Membre du conseil d’administration du comité sarthois de hand, Michèle Gourtay encadre également les équipes de petits de l’USF et gère la communication du club. Une évidence, pour celle qui a contribué à la création de la première équipe féminine, au début des années 70.
« J’ai découvert le hand en classe de 6e avec le professeur d’éducation physique. Et j’ai littéralement ressenti un coup de foudre pour ce sport. »
Mais faute d’équipe féminine à La Flèche, impossible de pratiquer en dehors du temps scolaire.
« Je devais me contenter d’aller assister aux rencontres des seniors à Montréal. »
Trois projets retenus
Aussi déterminée que sportive par nature, l’adolescente de 14 ans obtient la création de la première équipe féminine de handball de l’USF, avec le soutien d’une professeure de sport.
« Je garde de merveilleux souvenirs de cette période. »
Dès lors, elle ne s’éloignera que peu des terrains, si ce n’est sous la contrainte d’entorses aux genoux.
Une frustration rapidement comblée par l’encadrement des plus jeunes. Une évidence, pour celle qui cite volontiers cette phrase de John Kennedy.
« Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. »
L’an dernier, cet état d’esprit l’a naturellement amenée à proposer des projets dans le cadre du premier budget participatif de la Ville, tous retenus par le vote des Fléchois. Une autre manière pour Michèle Gourtay d’apporter sa pierre à l’édifice.
Photo : Philippe Noisette