Chaque année, Wilfried Amegnran consacre trois jours entiers aux Affranchis : une parenthèse incontournable dans l’emploi du temps de ce bénévole passionné.
Arrivé à La Flèche un peu par hasard et beaucoup par amour, Wilfried Amegnran dit Wiloo est intarissable lorsqu’il évoque sa ville d’adoption.
« J’ai grandi dans une ville de région parisienne, où La Flèche représenterait la taille d’un quartier, aussi j’aime son côté abordable qui facilite les relations humaines.
Fonctionnaire de la Ville de Paris, Wiloo partage sa semaine entre La Flèche et la capitale.
« Mais chaque année, début juillet, mon employeur sait que je ne suis pas disponible au moment des Affranchis. C’est verrouillé sur mon agenda et non négociable. »
Une compétition
Trois jours non-stop, sans horaire, totalement absorbé par le festival, les besoins des compagnies, des techniciens et du public, trois jours pour lesquels il se met totalement en condition.
« Je considère ce moment comme une compétition. Je me dois d’être présent et en forme. »
Sa récompense ? La richesse des rencontres, jamais démentie d’une édition à l’autre.
« Alors que je ne suis pas d’ici, j’ai été totalement absorbé par le festival. Grâce aux Affranchis, j’ai évolué et j’ai fait la connaissance de personnes que je n’aurais jamais rencontrées autrement. Chaque année, ce sont de nouvelles découvertes. »
En bon ambassadeur, il partage volontiers son enthousiasme.
« J’ai fait découvrir le festival et La Flèche à de nombreux amis, qui viennent désormais chaque année de Pau, du Val-de-Marne, de Paris… Faire se croiser tant de personnes d’horizons différents, ça aussi c’est enrichissant. »
Ce plaisir de se rassembler autour d’un événement populaire, il le partage aussi avec sa compagne et leurs trois enfants. La famille n’hésite pas d’ailleurs à héberger des artistes programmés.
« Et le lien se crée aussi avec eux. »