De ses deux passions, il a fait un métier. L’ancien cuisinier est aujourd’hui Kévin Beautemps le photographe.
Kévin Beautemps se décrit volontiers comme « un pur produit fléchois », passé par les écoles Jules-Ferry et Latouche, le collège du Petit-Versailles, le lycée d’Estournelles-de-Constant…
« J’adore ma ville et je me sens à l’aise avec les Fléchois. »
Passionné par son prochain, il l’est aussi par la cuisine et la photographie. Deux univers qu’il a embrassé successivement.
« D’aussi loin que mes souvenirs remontent, j’ai toujours aimé les deux. Mais je n’imaginais pas que la photo puisse devenir un métier. »
C’est donc vers la restauration que Kévin se tourne dès l’âge de 16 ans, enchaînant dans un parcours sans faute BEP, baccalauréat puis BTS.
« Mon apprentissage s’est déroulé auprès du chef Camille Constantin, au Moulin des quatre saisons. J’y ai tout appris, à commencer par le respect de la clientèle et la rigueur, deux valeurs que je garde toujours à l’esprit. »
Photographe le week-end
Ses yeux pétillent lorsqu’il évoque cette période d’apprentissage, les moments de stress comme d’inspiration. Pourtant, trois ans plus tard, une expérience professionnelle décevante l’incite à changer de voie.
Ce sera évidemment… la photographie, qu’il a appris à maîtriser en autodidacte.
Employé dans l’agroalimentaire en semaine, photographe en discothèque le week-end, il affine sa technique, se fait connaître et se lance en 2016 dans l’aventure de la création d’entreprise.
« Cinq ans plus tard, je ne peux pas être plus épanoui qu’aujourd’hui et j’ai plein d’autres projets, comme travailler avec le zoo ou l’hôpital du Bailleul. »
Ce boulimique de travail n’oublie pas pour autant de consacrer du temps à chaque personne qui passe devant son objectif. Donner le meilleur de soi pour offrir le meilleur aux autres, c’est un peu sa marque de fabrique.