Animée par de profondes valeurs humanistes, soucieuse de la préservation de la planète, Agnès Tariel a naturellement trouvé sa place au sein d’associations fléchoises militantes.
La jeune retraitée ne se met pas volontiers sur le devant de la scène.
Si elle a accepté de jouer le jeu du portrait dans En Flèche, c’est uniquement pour porter la parole des autres. Les sans voix et sans visage, arrivés à La Flèche sur les chemins de l’exil. Les militants et militantes qui, comme elle, les accueillent au nom de Solidarité accueil exilés.
Mais aussi celles et ceux de Cyclopédie, qui œuvrent à leur échelle pour la préservation de l’environnement.
Ou encore le groupe qui, au sein de Monde solidaire, donne à voir chaque année une sélection de films africains, rares sur grand écran en dehors du festival programmé au Kid.
Habitants du monde
Quel point commun entre ces engagements ?
« La solidarité, la préservation de la planète, l’amitié entre les peuples. »
Autant de valeurs qui ont pris une dimension supplémentaire dans sa vie, une fois libérée des obligations professionnelles.
« Lorsque nous tenions la pharmacie de la Grande Rue, mon mari et moi, je manquais de temps pour m’engager vraiment. »
Et puis il y a encore le théâtre, qui boucle la boucle.
« Au sein de l’atelier de Geneviève Delanné des Têtes d’atmosphère, nous avons joué l’an dernier les textes de l’auteur franco sénégalais Souleymane Diamanka, « Habitant de nulle part, originaire de partout« . Une façon de rappeler que nous sommes tous habitants de ce monde-là. »
Les voyages menés au fil des ans ont tout autant conforté l’humanisme partagé avec les membres de Solidarité accueil exilés.
« Nous sommes tout un groupe, animé par la volonté de combattre les idées reçues et xénophobes qui se diffusent dans la société. »
Une façon d’envisager le monde, cohérente avec la promotion du deux-roues.
« Une façon de vivre autrement, de voir les gens, de se regarder, de sourire… »