Président fondateur des Randonneurs cyclistes du Loir, Bernard Migot vit, pense et respire vélo. Plus qu’une passion, un état d’esprit.
Il le reconnaît volontiers.
« J’organise mon emploi du temps autour du vélo. »
En vacances ou pour les trajets du quotidien, Bernard Migot se déplace prioritairement à deux-roues. Attrapé lors de ses études nantaises, le virus du vélo ne l’a jamais quitté.
« Je voulais faire une activité physique et j’avais choisi le vélo parce que c’est le sport qui offre le plus de liberté. Lorsque j’ai eu l’occasion de faire une sortie avec le club des cyclos de l’ASPTT d’Angers, j’ai été totalement conquis. Rouler ensemble sans esprit de compétition, c’était tellement sympa ! »
Lorsqu’il s’installe à La Flèche, le cyclotourisme est en plein développement. Le jeune prof de mathématiques du lycée d’Estournelles n’a alors qu’une idée en tête : créer un club dans sa ville d’adoption.
« Ça a pris tout de suite. Lors de la première sortie, nous étions déjà une trentaine. »
Cent cols et plus
En bientôt cinquante ans, le succès du club ne s’est jamais démenti. Au fil des années, Les Randonneurs cyclistes du Loir ont organisé de nombreuses manifestations : des brevets de longue distance, de 200 à 1000 km au départ de La Flèche ; la Randonnée du Mont Vigne ; La Piste des chevreuils…
Bernard Migot quant à lui a participé à la création du comité départemental de cyclisme, avant d’y prendre des responsabilités, puis de rejoindre le comité régional.
Amoureux de la nature et des forêts mais aussi fan de photo, il mêle toutes ses passions lors de ses sorties, en France ou à l’étranger. Avec un attrait tout particulier pour la haute montagne.
« C’est là que je me sens le mieux. »
D’ailleurs il fait partie du club des Cents cols qui rassemble des passionnés de vélo en montagne. La règle : avoir gravi au moins 100 cols différents, dont 5 au-dessus de 2 000 m d’altitude. Bernard Migot en est déjà à … 6 770.