En politique comme dans le milieu associatif, Agnès Lorilleux s’est toujours investie pour les plus fragiles.
Pétillante, vive, enjouée, Agnès Lorilleux est aussi et surtout attentive à son prochain, quel qu’il soit et depuis toujours. Son moteur ?
« L’attention à l’autre. »
Mais aussi la volonté d’agir pour faire bouger les choses et de se battre en particulier contre la misère.
La Jeunesse ouvrière chrétienne (Joc), association catholique de jeunes du milieu ouvrier est à la source de cet engagement.
« J’estime tout devoir à la Joc, plus encore qu’à l’école. On y a cru en moi et en mes capacités. »
La jeune femme de l’époque y forge ses convictions politiques et agira ensuite, tout au long de son parcours, pour lutter contre les inégalités.
Voir les talents
En tant que militante du Parti socialiste, puis maire adjointe, conseillère régionale puis conseillère générale.
« Être élue me paraissait couler de source et me permettait d’agir concrètement. »
Un exemple ?
« Le remplacement des bons alimentaires distribués par le Centre communal d’action sociale par des chèques permettant aux ménages en difficulté de payer leurs courses comme tout le monde. C’était tellement moins discriminant ! »
Ses convictions, Agnès Lorilleux les a aussi mises en œuvre dans le milieu associatif. Auprès de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh).
« Parce que je préfère voir les talents que les limites. »
Mais aussi au sein de la Confédération syndicale des familles (CSF), pour aider des personnes confrontées à des difficultés administratives ; d’ATD Quart Monde et des personnes privées d’emploi dans le cadre de Territoire zéro chômeur de longue durée ; ou encore de l’Association sociale culturelle intergénérationnelle (ASCI) pour rompre l’isolement des personnes en Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
Toujours auprès des gens, avec le soutien inconditionnel de Marcel, son époux et alter ego.