La cuisine centrale prépare 900 repas chaque jour pour les scolaires, le portage à domicile et le pôle petite enfance. En amont, les menus sont élaborés en équipe, avec une diététicienne.
En ce mercredi matin comme chaque mois, les responsables des offices de restauration des écoles et la représentante du pôle petite enfance retrouvent Mickaël Devaux, responsable du service Restauration et Virginie Heulin, diététicienne, à la cuisine centrale.
Devant chacun, une page blanche, un crayon de bois, une gomme et une boisson chaude. Leur mission : établir les menus qui seront servis dans les restaurants scolaires, au pôle petite enfance et aux bénéficiaires du portage à domicile.
Pour cela, toutes les idées sont les bienvenues, y compris et surtout celles des enfants, relayées par les agents municipaux des terminaux. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que les pâtes qui trouvent grâce à leurs yeux : parmi leurs plats préférés, on trouve les pommes de terre avec des gésiers.
Goûter à tout
Les menus doivent bien sûr respecter un certain nombre de critères : l’équilibre nutritionnel, la variété, la fréquence de présentation des plats, la saisonnalité… Pour autant, ce ne sont pas des menus enfants qui sont élaborés, mais des menus. Ce sont d’ailleurs les mêmes repas qui sont livrés aux personnes âgées à domicile, seules les quantités peuvent changer.
Pour les scolaires, une règle d’or : goûter à tout, même en toute petite quantité. Il faut présenter cinq fois un aliment à un enfant pour qu’il se l’approprie. Il n’est pas question de le cacher dans une recette, ce serait rater l’éducation nutritionnelle que permet la restauration municipale.
Résultat : les petits Fléchois prennent l’habitude d’une alimentation variée et sont les champions de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Le « fait maison », marque de fabrique de la restauration municipale, comme le choix de produits de qualité y sont pour beaucoup.
Le chiffre : 31
Dans les restaurants scolaires fléchois, le gaspillage alimentaire s’élève à 31 grammes par jour et par enfant en moyenne.
Un résultat remarquable comparé aux 120 grammes par jour enregistrés au niveau national.