Préserver les ressources

La hausse du prix du gaz et de l’électri­cité, associée à la sécheresse, conduit la Ville à accentuer ses efforts pour ré­duire son impact sur l’environnement et contenir ses dépenses.

La situation concernant le gaz n’est pas favorable. Dès cet hiver, la Ville verra sa facture multipliée par 5,6.

Une hausse qui va imposer davan­tage de sobriété pour faire face à la dépense, en adaptant le chauffage des bâti­ments selon les usages. Entre une salle de sport, un bureau ou la bibliothèque muni­cipale, les besoins ne sont pas les mêmes. Or une diminution du chauffage d’un seul degré représente 7% d’économie sur la facture.

Parallèlement, la Ville examine son potentiel d’énergies renou­velables. Une consultation pour trouver un ou des développeurs de centrales photovoltaïques sur ombrières a récemment été lancée. Elle pourrait concer­ner potentiellement plusieurs sites : les pistes et le parking du boulodrome, les parkings du complexe sportif du Petit- Versailles, de La Monnerie et de la rue du Petit-Renard.

La consommation éner­gétique des bâtiments est par ailleurs suivie de près : la démarche est déjà engagée à l’école André-Fertré par exemple. Le contexte actuel va amener la Ville à aller plus vite et à consacrer une partie de ses investissements à l’iso­lation des bâtiments les plus énergivores.

Concernant l’eau, la difficulté ne vient pas de son coût mais de sa raréfaction. La séche­resse estivale a rappelé qu’il s’agit d’une ressource précieuse.

Qualité de service

D’où la nécessité de penser autrement l’aménagement des espaces verts en général et le fleurissement estival en parti­culier.

Le fleurissement hors sol a déjà beaucoup réduit depuis une douzaine d’années et la Ville va pour­suivre la démarche. Objectif : non pas faire moins, mais faire mieux avec davantage de vivaces, des essences plus résistantes à la sécheresse et moins gourmandes en eau.

Les services municipaux recherchent l’économie, y compris pour le patrimoine arboré. C’est ainsi que les tilleuls de la place de la Libération ont été remplacés pour partie par des chênes verts, arbres méditerranéens.

Aussi indispensables soient-elles, ces mesures suffi­ront-elles à dégager des marges de manœuvre pour les finances de la Ville ?

La mairie subit cette situation comme toutes les collectivités, ainsi que l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, intervenue en juillet. Tout cela impacte très forte­ment le budget de fonc­tionnement et amènera à faire des choix en matière d’in­vestissement, dès cette année.

Cependant le maintien de la qualité de service aux habitants demeure le fil rouge.

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