Près de 550 agents territoriaux travaillent au sein des services de la Ville, du Centre communal d’action sociale (CCAS) et de la Communauté de communes du Pays fléchois. Des femmes et des hommes attachés à leurs missions et soucieux d’agir pour la qualité de vie des habitants du territoire.
Corinne Vanhercke est l’une des vingt aides à domicile du CCAS. Une véritable vocation.
« Lorsque j’étais enfant je rendais déjà visite aux personnes âgées dans mon village pour m’assurer qu’elles allaient bien. J’ai toujours été attirée par les métiers du secteur social. »
Après des débuts professionnels dans l’univers de la confection, de la comptabilité puis au Prytanée, une formation d’employée familiale polyvalente lui permet de travailler pour le CCAS.
« Puis j’ai passé une validation des acquis de l’expérience et obtenu le diplôme d’auxiliaire de vie sociale. »
Vingt-trois ans plus tard, Corinne Vanhercke s’épanouit toujours dans son travail.
« J’aime mon métier, j’aime aider les autres et prendre soin d’eux. »
Toilette, habillage, préparation du petit déjeuner voire du repas, entretien du logement… Les tâches sont nombreuses et variées, sans compter le réconfort qu’apporte sa présence.
Nouvelles pratiques
Ce travail, qu’elle ne quitterait pour rien au monde, peine pourtant à séduire.
« En effet je recherche actuellement un agent en contrat à durée indéterminée à 28 heures et un autre agent volant pour des remplacements de congés et d’arrêts de travail. »
Claire de Figueiredo, responsable des services d’Aide à la personne du CCAS
Le secteur de l’aide à la personne n’est pas le seul à connaître des tensions sur les recrutements.
« Jusqu’à il y a quatre ans environ, le turn over restait faible dans nos collectivités. Aujourd’hui le nombre de départs à la retraite augmente tandis que les pratiques changent : les agents n’envisagent plus forcément une carrière longue dans la même collectivité. »
Hélène Beau, directrice des Ressources humaines de la Ville, de la Communauté de communes et du CCAS
Si cette évolution ne l’inquiète pas, l’arrivée de nouveaux agents est enrichissante du point de vue des pratiques professionnelles, il n’en demeure pas moins que la collectivité est aujourd’hui, comme d’autres, confrontée à une pénurie de candidatures inédite pour certains postes.
« À l’heure où le privé connait un regain d’activité, nous rencontrons des difficultés à trouver un chauffagiste ou un plombier par exemple. »
Hélène Beau
Formation continue
Pour séduire de nouveaux talents, les collectivités ont décidé d’aller à la rencontre du public en participant aux jobs datings organisés sur le territoire, aux événements de Cogito, à des forums des métiers dans des établissements scolaires…
Parallèlement, la Ville, le CCAS et la Communauté de communes ont investi le réseau social professionnel LinkedIn.
« Il était nécessaire de moderniser nos pratiques en matière de recrutement. C’est aussi un outil pour valoriser notre territoire, le cadre de travail et la qualité de vie que nous offrons. »
Hélène Beau
En interne, des efforts sont consentis pour valoriser les agents, y compris d’un point de vue salarial et favoriser la montée en compétences via la formation continue.
« Nous ne sommes pas des employeurs comme les autres. Nous partageons avec nos agents cette envie de rendre la vie et la ville meilleure pour tous, qu’il s’agisse de ramasser les déchets à 5h le matin ou d’accompagner les enfants sur les temps périscolaires. »
Hélène Beau
Des valeurs qui donnent du sens à une vie professionnelle.
« Je suis devenu bibliothécaire après une maîtrise d’histoire et un IUT Métiers du livre. Pour moi qui suis passionné de culture, d’histoire, de patrimoine, d’actualité, le monde des bibliothèques et la fonction publique territoriale s’imposaient d’eux-mêmes.
Mathieu Venisseau, bibliothécaire à la bibliothèque municipale
Au sein de l’équipe de bibliothécaires, je suis chargé en particulier de la bande dessinée, des romans policiers, fantastiques, fantasy mais aussi du fonds documentaire et en particulier des sciences humaines.
Je peux être amené à faire des recherches pour des lecteurs, j’assure, comme mes collègues, une mission de conseil et d’accueil, enregistre les nouvelles inscriptions, sans oublier la gestion des collections, la veille documentaire et les achats. J’organise également la mise en valeur des fonds ou des acquisitions en proposant des expositions. »
« J’ai beaucoup travaillé dans le milieu de l’équitation avant d’obtenir un CAP de reporter photographe, un diplôme de conductrice de machines automatisées puis de rejoindre l’industrie. Passionnée de sport depuis toujours, je me sens dans mon élément au complexe sportif de La Monnerie où je travaille depuis seize ans.
Nathalie Trcka, gardienne du complexe sportif de La Monnerie
Mes collègues disent en riant que je suis un robot multifonctions. J’accueille le public, jusqu’à 250 personnes le jeudi, je contrôle les machines, assure le lavage des sols, la propreté des vestiaires, prépare les salles pour les événements… Autonome dans la gestion du bâtiment, je suis également l’interlocutrice des entreprises amenées à intervenir sur site. Cette variété de tâches me plaît beaucoup et je suis investie à 3 000 %.
Je garde toujours en tête mon objectif : faire en sorte que les usagers aient plaisir à fréquenter l’équipement. »
« J’ai travaillé douze ans dans le secteur privé, pour une société de sous-traitance électronique avant de rejoindre la Ville de La Flèche, en 2005. J’avais des compétences facilement transposables pour le poste d’agent d’exploitation de la station. Je ne connaissais pas le travail de traitement de l’eau lorsque j’ai débuté mais j’ai suivi de nombreuses formations qui m’ont permis d’évoluer dans ma carrière.
Anthony Brunet, responsable traitements, potabilisation, dépollution et transport des eaux
Fléchois, passionné de pêche et de nature, je suis forcément soucieux de la qualité de l’eau.
Aujourd’hui je suis fier de travailler dans ma ville et de faire quelque chose d’utile. Lorsqu’on ouvre un robinet chez soi, on n’imagine pas tout le travail réalisé par des agents municipaux en amont. C’est un travail de l’ombre passionnant. »
« En tant qu’aide à domicile pour le CCAS, je me sens pleinement utile. En dehors des tâches matérielles à accomplir au domicile des personnes âgées ou handicapées, ce travail consiste aussi pour moi à apporter de la joie, une véritable écoute et de l’empathie. Réussir à faire sourire quelqu’un qui ne va pas très bien, c’est une victoire dans une journée.
Corinne Vanhercke, aide à domicile du Centre communal d’action sociale
J’ai suivi plusieurs formations sur la fin vie, le vieillissement, Alzheimer ou encore les gestes et postures à adopter pour améliorer ma pratique professionnelle. Aujourd’hui je m’apprête à devenir tutrice pour transmettre aux autres. »