La Police municipale récupère chaque année plusieurs dizaines de chats et de chiens, hébergés à la fourrière en attendant de retrouver leurs propriétaires.
Comment fonctionne la fourrière municipale ?
Elle peut accueillir jusqu’à quatre chiens. Elle compte également quatre boxes pour les chats qui cohabitent, si leur comportement le permet.
Si l’animal est identifié, les agents préviennent immédiatement son propriétaire qui le récupère, sans frais. Si l’animal est blessé ou si les agents suspectent une maladie, il est en premier lieu conduit chez le vétérinaire.
Le passage en fourrière est facturé 60 euros auxquels s’ajoutent 15 euros par nuitée. Cette somme couvre les frais de nettoyage, les déplacements des agents qui s’occupent quotidiennement des animaux, la nourriture.
Que deviennent les animaux non récupérés ?
Si les chiens sont très majoritairement récupérés par leurs maîtres, c’est plus rare pour les chats : pas plus de 5 ou 6 sur 100.
Les animaux non identifiés mais adoptables, rejoignent une association de protection animale au bout de huit jours.
Les chats les plus sauvages quant à eux sont identifiés, stérilisés et deviennent des chats libres : une intervention financée pour moitié par l’association 30 Millions d’amis.
Les euthanasies sont exceptionnelles. Elles n’interviennent, sur suggestion du vétérinaire, qu’en cas de motif sanitaire : un animal mourant ou porteur d’une maladie incurable et contagieuse, comme le typhus pour les chats.
Pourquoi identifier son animal ?
L’identification, réalisée par un vétérinaire, offre l’assurance de le retrouver rapidement. Elle est obligatoire pour les chats, les chiens et les furets depuis 2012.
Un animal non identifié n’est d’ailleurs rendu à son propriétaire qu’après un passage par un cabinet vétérinaire où il sera pucé, à la charge de son maître.
