Correspondante de presse, Liliane Cousin est également une bénévole très investie au sein de l’APF.
Elle se revoit, petite, faisant la quête à la sortie de la messe, devant l’église de Bazouges.
« J’ai commencé le bénévolat avant même d’avoir dix ans. Je collectais pour des grandes causes, comme les Bleuets par exemple… »
Plus tard, ce fut la Croix-Rouge, pendant une trentaine d’année, jusqu’à assumer les fonctions d’adjointe départementale à la formation.
Depuis l’accident qui a frappé son époux, c’est à l’APF France Handicap, anciennement Association des paralysés de France, qu’elle milite.
« Lorsqu’on est confronté au handicap, il est compliqué de trouver à quelle porte frapper pour être informé sur ses droits. Quand mon mari est devenu hémiplégique, j’ai été accompagnée par l’APF. Ensuite il m’a paru normal de donner du temps à mon tour. »
La curiosité
En 2007, l’APF décide de créer un groupe relais à La Flèche. Liliane Cousin en est, bien entendu.
« J’ai planté une graine puis d’autres sont venus. »
Des ateliers, sorties et animations voient le jour petit à petit et enrichissent le quotidien des participants.
« Le monde du handicap est très varié et nous avons tous une expérience différente. Tous ensemble nous apprenons plein de choses les uns des autres. »
Cette curiosité de l’autre fait intégralement partie de son ADN.
C’est elle qui l’a amenée à devenir correspondante de presse, en parallèle de son activité professionnelle. Quitte à devoir courir un peu plus, d’un reportage à une permanence, en passant par une sortie avec l’association…
« Je n’avais pas imaginé ma retraite comme cela. Je passe tout mon temps à La Flèche, vacances y compris. Mais après tout, on vient chez nous en villégiature. Alors je suis sûrement un peu privilégiée. »
Avec Liliane, l’humour n’est jamais très loin…