L’école est sa deuxième maison. L’ancrage familial et la vie professionnelle de Véronique Cudennec, l’ont conduite à endosser le rôle de déléguée départementale de l’Éducation nationale.
Pour la deuxième année, Véronique Cudennec porte avec joie le titre de déléguée départementale de l’Éducation nationale (DDEN). Un parcours cohérent pour cette retraitée dynamique, attachée aux valeurs de l’école publique, laïque et républicaine.
« J’ai commencé par être infirmière dans la région nantaise. Mais professeure était mon choix initial et j’y suis revenue. »
La famille a également pesé dans son orientation professionnelle.
« J’ai un père instituteur, mon mari l’est également. »
Une médiatrice à l’école
Partie à la retraite en 2011, cette mère de trois enfants, dont deux travaillent pour l’Éducation nationale, a connu une carrière professionnelle épanouissante. Elle en conserve des liens solides avec de nombreux anciens élèves.
« Il fallait parfois être psychologue, voire développer des talents de comédienne ! Aujourd’hui je croise souvent d’anciens élèves et je crois qu’ils gardent un bon souvenir de leur année scolaire avec moi… »
Depuis peu elle met à nouveau son expérience au service de l’école publique. Nommée par le directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN), elle est DDEN, à l’école Gaston-Chaissac de Bazouges-Cré-sur-Loir.
« J’assume un rôle de médiatrice entre enseignants, parents-élus et municipalité. Je peux intervenir en cas de conflits, de problème dans les locaux, de non remplacement de professeur absent. Je peux aussi accompagner les parents d’élèves en cas de menace de fermeture de classe ou d’école, comme ce fut le cas l’an dernier, avec l’appui du maire. En revanche je n’interviens jamais dans la pédagogie. »
Avec une ligne de conduite chevillée au corps : la défense de l’école publique et le bien-être des enfants.