Passionné par les abeilles et leur univers, Pierre Odiot préside l’association du rucher école. Au plaisir de veiller sur les ruches, il ajoute celui de la transmission.
Ses pas le conduisent chaque jour aux ruches municipales, installées à proximité de l’ancienne piscine.
« J’aime aller voir comment vont les abeilles, vérifier qu’elles ne souffrent ni de la chaleur, ni du froid. »
Le président de l’association du rucher école ne ménage ni son temps ni sa peine pour le bien-être de ces colonies qu’il a découvertes tout d’abord en simple adhérent.
« Après le décès de mon père j’ai décidé de m’occuper des ruches qu’il possédait dans son jardin d’Oizé. Mais même si nous en parlions de temps en temps tous les deux, je me suis vite rendu compte que je n’y connaissais rien. J’ai donc rejoint l’association pour prendre des cours. »
« Le meilleur du monde »
Dix ans plus tard, Pierre Odiot est totalement fan de ces petites bêtes.
« Je peux rester des heures à les regarder évoluer. J’ai trouvé une belle occupation pour ma retraite. »
À cela s’ajoutent désormais les cours, de mars à la fin septembre, à l’intention des néophytes.
« J’ai grand plaisir à transmettre, comme tous les autres bénévoles. C’est ça aussi être apiculteur. Il faut voir le plaisir de tous les participants le jour de la récolte, c’est comme les vendanges ! »
120 kilos ont été mis en pot cette année.
« À La Flèche, il y a tellement de fleurs et d’essences différentes, qui donnent des miels de saveurs variées, c’est quelque chose de magnifique. »
Une cinquantaine de kilos a été livrée à la restauration municipale. Une partie est offerte aux délégations reçues à l’hôtel de ville, une autre aux couples de mariés et le reste est vendu au magasin SAFL de La Monnerie.
« Il y remporte un grand succès, les Fléchois sont heureux de déguster un miel produit localement. »
Pierre Odiot pour sa part est contraint de n’y goûter qu’avec modération. Qu’importe.
« Les apiculteurs vous le diront, son propre miel reste le meilleur du monde. »