Une malterie fléchoise

Située route des Cartes, l’entreprise Cérès produit un malt destiné aux brasseries artisanales, à partir de céréales cultivées localement.

Après trois années passées à peaufiner leur projet et à se former, Manuel Chevreul et Cédric Corbeau voient enfin leur production de malt débuter.

Un grand moment pour ces deux quinquas, en reconversion professionnelle après plusieurs années d’activité dans le bâtiment. C’était quelque chose qui leur trottait dans la tête depuis un moment.

Leur créneau : proposer une production artisanale, locale et bio aux petites brasseries contraintes de se fournir en malt chez des industriels, notamment en Belgique et en Allemagne.

Une quinzaine de malteries artisanales comme celle-ci ont ouvert en France ces dernières années. Mais ils sont les seuls dans les Pays de la Loire, à proximité de la Bretagne, de la Normandie, des Charentes…

Le local d’abord

Avec un objectif de production de 500 tonnes chaque année contre 1,3 million de tonne pour une malterie industrielle, Cérès ne joue en effet pas dans la même cour.

Ça tombe bien, la philosophie de Manuel Chevreul et de Cédric Corbeau est aussi à mille lieux de cet univers : ils font le pont entre les treize agriculteurs producteurs de céréales avec lesquels ils travaillent, en Sarthe, Mayenne, Maine-et-Loire et les brasseurs artisanaux qui apprécient de ne pas devoir traverser l’Europe pour s’approvisionner.

Privilégier le local et le circuit court, un état d’esprit pour les deux associés qui ont confié la création de l’identité graphique de Cérès à des graphistes fléchois, ainsi que la conception et l’installation de leur appareil de production à une société mancelle.

Au fait, Cérès c’est quoi ?
« La déesse romaine de l’agriculture, des moissons et de la fécondité » dévoilent-ils. De bon augure pour la suite de leur aventure.

Des céréales à faire germer

Le malt est une céréale germée, utilisée pour la préparation de boissons alcoolisées dont la bière. Le maltage consiste à reproduire les conditions nécessaires à l’amorçage de la germination afin que la céréale produise des enzymes et des sucres.

Il s’agit principalement d’orge mais on peut utiliser d’autres céréales, comme le blé par exemple, pour une bière blanche. Les deux associés sont en capacité de s’adapter aux besoins des brasseurs artisanaux.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×