Préserver la biodiversité et maintenir les coûts : double objectif pour la Ville dans sa gestion de l’éclairage public.
L’organisation de l’éclairage public est calquée sur le même principe que l’entretien des espaces verts : une adaptation selon les secteurs et les usages, pour permettre une prolongation des activités diurnes.
Trois régimes ont été définis : le premier pour la zone pavillonnaire ; le deuxième pour le secteur commerçant et les voies traversantes ; le troisième pour les zones industrielles et artisanales.
Dans le premier cas, les lumières s’allument à la tombée de la nuit et à 100 % jusqu’à 23h. De 23h à minuit, un candélabre sur deux reste allumé avant l’extinction totale, jusqu’à 5h. De 5h à 6h, le principe d’un candélabre sur deux est de nouveau la règle jusqu’à 6h, heure à laquelle l’ensemble des points lumineux entre de nouveau en fonctionnement.
Pour l’hyper-centre et les voies traversantes, l’organisation est légèrement différente. La règle d’un candélabre sur deux s’applique en effet de 23h à 2 heures du matin et non pas seulement jusqu’à minuit. C’est logique : dans ce secteur, les cafés et restaurants ont la possibilité de fermer leurs portes à 1 heure du matin sur arrêté préfectoral.
Ensuite, le régime est identique : extinction totale jusqu’à 5h, un candélabre sur deux jusqu’à 6 h puis 100% jusqu’au lever du jour.
Dans les zones industrielles et artisanales, le principe est en revanche tout autre. Ici, en effet, actuellement pas d’extinction totale, considérant la possibilité d’une activité nocturne pour les entreprises.
L’allumage fonctionne à 100% jusqu’à 23h, puis à 50% jusqu’à 6h et de nouveau à 100%.
Adopté en 2015, ce fonctionnement n’a connu qu’un seul changement pendant la dernière période de couvre-feu, en février 2021 : l’éclairage public avait alors été totalement éteint entre 21h et 5h, par souci d’écologie et d’économie.