La hausse du prix des énergies conduit la Ville à accentuer ses efforts pour réduire son impact sur l’environnement et contenir ses dépenses. Première étape : une régulation de l’éclairage public, en fonction des besoins.
Le changement, symbolique, est passé inaperçu. Dès la fin du mois d’août, la Ville a cessé d’éclairer certains bâtiments en nocturne : le château des Carmes, le clocher de l’église Saint-Thomas, le pavillon Fouquet-de-la-Varenne.
Puisque la sobriété s’impose, l’éclairage doit répondre à un véritable besoin.
Le déploiement de leds, associé à la gestion différenciée de l’éclairage public en vigueur depuis 2015 avait permis, jusqu’ici, de contenir les dépenses. Mais aujourd’hui, la Ville doit faire face, comme toutes les autres collectivités et entreprises, à une hausse inédite des tarifs.
La flambée des prix nécessite de réduire de manière significative la consommation de kilowatts.
D’où cet arrêté, adopté par la maire, Nadine Grelet-Certenais, qui fixe de nouveaux principes généraux :
- extinction de l’éclairage à 21h sur tous les axes ;
- extinction à 23h en centre-ville pour tenir compte de la fréquentation du cinéma, des cafés et restaurants et à 2h les vendredis et samedis ;
- rallumage général à 6h.
Élargir la durée d’extinction de l’éclairage protège aussi la biodiversité nocturne